Femmes de Sciences à Norske Skog Golbey

Les femmes de science de Norske Skog Golbey témoignent de leur parcours

À l’occasion de la Journée Mondiale des Femmes et Filles de Sciences, Norske Skog Golbey souhaite, à son échelle, lutter contre les stéréotypes qui entretiennent l’idée que les parcours professionnels dans ces domaines sont réservés aux hommes et garçons.

Elles s’appellent Isabelle, Charlotte et Zélie, toutes trois issues de formations scientifiques et travaillent à Norske Skog Golbey. Elles ont accepté de témoigner et répondre à nos questions sur leur parcours, leur vision de leur métier et de la science en général.

Écrit par

Cyrielle

Responsable communication

Catégorie

Carrière


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3 femmes de science témoignent de leur parcours à Norske Skog Golbey pour lutter contre les stéréotypes

Isabelle, technicienne laboratoire

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Quel est ton parcours ?

J’ai fait un Bac Scientifique. Comme je ne voyais pas ce que je pouvais faire avec les maths, à part être prof, j’ai continué mes études avec une maîtrise orientée physique-chimie. J’ai commencé à Norske Skog Golbey par un stage, puis j’ai travaillé un peu en intérim. J’ai été analyste laboratoire pendant une vingtaine d’années et depuis l’année dernière, j’ai évolué vers le poste de technicienne laboratoire.

En quoi consiste ton métier ?

Lorsque j’étais analyste laboratoire, je faisais des analyses, c’était assez procédural. Aujourd’hui, je gère techniquement le laboratoire : je veille au bon fonctionnement de la métrologie, je récupère les résultats pour notre ingénieure environnement, et plein d’autres tâches qui gravitent autour du laboratoire : la gestion du planning, des demandes d’achats…

Pourquoi as-tu choisi ce métier ? 

En fait, c’est le hasard. J’ai découvert l’industrie et plus particulièrement la papeterie lors d’un stage au cours de mon cursus universitaire. Ça m’a plu car c’est très varié, on côtoie beaucoup de personnes, il y a à la fois des analyses régulières à faire et des tests qui sortent du quotidien.

Quelles qualités faut-il pour s’épanouir dans un métier scientifique ?

Je dirais qu’il faut être consciencieux, méticuleux, rigoureux. Et dans notre usine : avoir un bon sens de l’orientation pour trouver tous les points de prélèvement !

Que dirais-tu aux jeunes filles pour les encourager à aller vers la science et l’industrie ?

Faites des stages pour découvrir différents univers. Vous verrez que le métier d’ingénieur ou que l’industrie sont très différents de ce que vous pouvez vous imaginer. On peut travailler dans l’industrie sans nécessairement avoir de la force. On peut être une femme et ingénieur, il n’y a pas de limite, tous les postes sont ouverts et les équipes accueillantes.


Zélie, ingénieure Process Journal (ligne 2)

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Quel est ton parcours ?

Après un Bac scientifique, je suis entrée en Prépa Physique-Chimie. J’aimais bien mais je voulais quelque chose de concret, qui soit applicable à la vie de tous les jours. Alors j’ai intégré l’Ensic, une école d’ingénieurs orientée chimie et applications industrielles. Cela m’a permis de travailler dans une amidonnerie en tant qu’ingénieur process, puis j’ai travaillé 3 ans dans un Bureau d’Etudes. Mais il n’y avait pas assez de terrain pour moi. J’ai donc voulu retrouver un poste alliant à la fois terrain et analyse. Aujourd’hui, je suis pleinement satisfaite : le métier d’ingénieur process dans une papeterie comme Norske Skog Golbey permet d’allier le terrain, les applications techniques et les analyses de fond. C’est très stimulant.

Comment c’est de travailler dans un milieu à dominante masculine ?

On a souvent des a priori à travailler dans un milieu industriel. On pense que c’est très masculin, on a peur de ne pas être intégré dans l’équipe, de ne pas trouver sa place. Mais en réalité, on est autant de femmes ingénieures que d’hommes ! L’état d’esprit est très ouvert : je n’ai pas ressenti de distinction on m’a rapidement fait en sorte que je trouve ma place !

Pourquoi as-tu choisi ce métier ? 

Ça s’est fait graduellement. Au lycée, j’aimais bien les matières scientifiques. J’avais plus de facilités en maths, physique, chimie… Je trouvais ça concret. Comme je m’en sortais bien dans ces matières, j’ai fait une prépa scientifique en physique chimie, puis une école d’ingénieur en Chimie (l’ENSIC).

Ce que j’aime c’est creuser les données, comprendre ce qui pourrait expliquer pourquoi il y a un problème et comment y remédier. Alors le métier d’ingénieur process correspond plutôt bien à mon caractère !

Quelles qualités faut-il pour s’épanouir dans un métier scientifique ?

Il faut aimer résoudre des énigmes, faire des expériences et savoir tirer des leçons : comprendre pour ne pas reproduire les mêmes erreurs.

Que dirais-tu aux jeunes filles pour les encourager à aller vers la science et l’industrie ?

Alors ok, la papeterie ce n’est pas glamour. Mais l’aspect extérieur n’est pas prioritaire dans une vie professionnelle. L’important c’est de s’épanouir, de pouvoir essayer plein de choses. Pour celles qui aiment le partage, l’industrie et la science permettent de travailler en équipe, de partager des objectifs communs et tout faire, ensemble pour les atteindre. Le métier d’ingénieur permet d’échanger avec tout le monde, à tous les échelons. C’est très riche et stimulant. Chaque jour est différent !


Charlotte, ingénieure Process

Charlotte temoigne de son parcours en tant que Femme de Sciences a Norske Skog Golbey

Quel est ton parcours ?

J’ai fait un Bac Scientifique. Je rêvais d’être Docteure, mais je n’ai pas eu le concours à l’issue de la première année de médecine, alors je me suis réorienté vers une Licence Métiers de la Santé.  C’était très axé sur le vivant : biochimie, chimie, biologie ; tout ce qui se passe dans les cellules qui composent le corps humain. A l’issue, j’ai voulu me tourner vers les biomatériaux, j’ai donc poursuivi par une école d’ingénieur (PAGORA). A la sortie de mes études, j’ai été embauchée à Norske Skog Golbey comme ingénieure process.

Pourquoi as-tu choisi ce métier ? 

J’ai toujours voulu comprendre comment fonctionnent les choses : comment ça agit, ça réagit. Jouer sur les causes et analyser les conséquences. J’ai un peu l’âme d’une détective, j’aime résoudre la part de mystères des phénomènes. Parfois, on ne parvient pas à résoudre du premier coup, et c’est ça qui est plaisant dans ce travail, tu découvres sans cesse de nouvelles choses. J’aime aussi l’esprit d’équipe et la convivialité qui règne dans l’usine.

Quelles qualités faut-il pour s’épanouir dans un métier scientifique ?

Il faut être curieux, déterminé mais aussi ouvert. Parfois, on passe beaucoup de temps sur une hypothèse qui s’avère ne pas être la bonne, ou au contraire, passer beaucoup de temps à faire des essais pour prouver que notre intuition était la bonne. Il faut aussi oser reprendre tout de 0, remettre en cause ses certitudes et croire en soi.

Que dirais-tu aux jeunes filles pour les encourager à aller vers la science et l’industrie ?

C’est un monde très ouvert et diversifié. Il y a matière à trouver sa voie ou sa vocation. C’est intellectuellement très enrichissant et intéressant. Il ne faut pas avoir peur. On a l’impression que c’est un milieu masculin, mais il y a pas mal de femmes. On est tous au même niveau, il n’ y a pas de différence de traitement.

Je dirais aussi qu’il existe des passerelles qui permettent d’entrer en école d’ingénieur et que c’est à la portée de tous. Je trouve ça même plus simple que l’université car les contrôles sont plus réguliers, au fur et à mesure de l’année. Ils ne sanctionnent pas la fin d’un semestre.

Faites des stages aussi, pour tester des métiers, des environnements de travail, tentez l’industrie, vous pourriez bien être surprises !

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