Le procédé papetier nécessite la mise en œuvre de grandes quantités d’eau. En effet, la pâte de papier est constituée de 99% d’eau et de 1% de fibres.
Le procédé papetier nécessite la mise en œuvre de grandes quantités d’eau. En effet, la pâte de papier est constituée de 99% d’eau et de 1% de fibres.
Depuis le démarrage de notre deuxième machine à papier en 1999, et grâce à l’optimisation de nos processus de fabrication, nous avons réduit nos prélèvements d’eau par tonne de papier. Nous faisons partie des papeteries les plus performantes en la matière.
Les sources d’approvisionnement en eau sont les suivantes :
Pour les besoins en eaux sanitaires et domestiques, nous utilisons l’eau potable du réseau de Golbey.
L’eau brute est pompée depuis une gravière située à moins d’1 km de notre site. Cette gravière est principalement alimentée par la nappe fluviale qui coule à son endroit et par la Moselle. L’eau est filtrée puis stockée sur le site dans un silo de 4 000 m3 avant d’être utilisée dans les différents ateliers.
Le réseau incendie est alimenté par le réseau d’eau brute. Le site possède en permanence 3 400 m3 d’eau prête à alimenter le réseau d’extinction en cas d’incendie.
Dans le cadre de notre diversification, aucune modification des volumes prélevés ne sera réalisée, malgré l’augmentation du volume de papiers produit.
Cette performance est permise grâce à un investissement de 10 millions d’euros pour notamment renforcer la capacité de filtration des Matières en Suspensions (MES) et mettre en place 2 unités de filtration à disques supplémentaires. Cet investissement permet d’augmenter le recyclage des eaux internes de 4 500 à 11 200 m3 / jour.
Afin de prendre en compte l’impact du changement climatique sur la disponibilité des eaux de surface, notamment dans un contexte de multiplication des alertes sécheresse, nous avons mis en place un plan d’actions pour réduire notre consommation d’eau sur tout notre process.
Pour cela, notre usine s’appuie sur sa station d’épuration capable de traiter 20 000 m3 d’eau par jour.
La qualité de nos rejets d’eau est mesurée en continu par des capteurs et contrôlée au quotidien dans notre laboratoire. Des organismes externes agréés réalisent en parallèle des analyses sur des paramètres complémentaires et valident la conformité de nos contrôles internes.
Deux fois par an, un organisme spécialisé mesure l’état écologique de l’eau de la Moselle en amont et en aval de notre usine. En résulte un Indice Biologique Global Normalisé (IBGN) qui montre que nos rejets n’ont pas d’impact et sont conformes, en dépit de limites de plus en plus exigeantes.